Quelques signatures notariales au 17è siècle

Publié le 10 Juin 2008

Les notaires royaux, en Haute-Auvergne
ont toujours eu conscience de leur position privilégiée et de leur appartenance à la notabilité villageoise. 

Dans un pays quasi analphabète comme l'était la Haute-Auvergne,  savoir lire et écrire étaient un élément déterminant pour se positionner dans l'échelle sociale. Les notaires, qui devaient lors de leur réception, donner un exemplaire de leur signature au greffe de leur juridiction, ont particulièrement soigné cette dernière comme le montrent ces quelques exemples : il y en a des centaines d'autres...
                                                              












Deux personnages CARRIER, le premier indiquant qu'il est présent et le second, notaire royal, ont signé ces minutes.

A l'époque, la dynastie instrumentait au hameau de Taleyssac, dans la paroisse de Murols (Aveyron), puis ils vinrent en Haute-Auvergne, comme - nous l'avons dit en présentant leur demeure - en Auvergne

La signature de Thomas CARRIER qui instrumentait au milieu du 17è siècle.




 La belle signature du notaire royal GLEYAL qui vivait à Mourjou (Cantal).

La collection des minutes des GLEYAL et celle des CARRIER qui commencent toutes deux au 16è siècles, sont conservées aux Archives départementales du Cantal.




Signature d'un des notaires royaux DAMIQUEL, du hameau de Combret, sur la paroisse de Labrousse (Cantal).

Des trois notaires royaux DAMIQUEL qui se succédèrent, il ne reste à notre connaissance aucune minute. Fort heureusement, un de ceux-ci signa une minute du notaire CARRIER, son voisin, ce qui nous permet de connaître au moins sa signature mais pas de l'identifier individuellement.

Rédigé par Uline

Publié dans #Archives

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A
Ces signatures sont magnifiques, surtout quand on connait la difficulté à écrire avec les moyens techniques de l'époque. Beau travail de recherches !
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U
<br /> oui effectivement, c'est comme une sortie fantomatique du passé, à force de lire et relire ces minutes, on pense à ces gens comme des vivants et non comme des morts. C'est, pour ceux qui aiment la<br /> recherche en archives, toute la magie et l'intérêt des longues heures passées à décripter des écritures incroyables de complexité parfois. Merci pour votre commentaire qui m'encourage.<br /> <br /> <br />